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Classe de première S mathématiques... 
Exercices et problèmes de niveau première S, probabilités exercice de probabilité.

 

Fiche de probabilités première S.

LES PROBABILITES

En 1714 Jacques de Bernoulli fait apparaître le lien entre probabilités et statistiques, grâce à la " loi des grands nombres : La probabilité de l'apparition d'un résultat est pratiquement égale à la fréquence d'apparition de ce résultat quand on répète un grand nombre de fois cette expérience"
I. Vocabulaire
Considérons une expérience aléatoire.
L'univers W est l'ensemble de toutes les éventualités de l'expérience aléatoire.
Un événement élémentaire est formé d'une unique éventualité.
Un événement est une partie de l'univers, il est formé d'événements élémentaires.
II. Loi de probabilité.

Soit W={x1 , x2 , . . . , xn } l'univers constitué de toutes les éventualités.
Def1.
On définit une loi de probabilité sur W en associant à chaque éventualité xi de W un réel positif pi , p(xi) = pi , ces réels vérifient
. Cette loi se représente par un tableau
xi x1 x2 … xn
pi p1 p2 … pn

Lorsque tous les réels pi sont égaux on dit qu'il y a équiprobabilité.

Def2.
L'espérance d'une loi de probabilité est le réel :
(c'est une moyenne des valeurs xi )

Def3.
La variance d'une loi de probabilité est le réel :
On a aussi

L'écart type d'une loi de probabilité est le réel :

III. Probabilité sur W.
-La probabilité associée à une loi de probabilité est l'application qui à tout événement A inclus dans W ; associe le réel p(A) définie par :
p(Ø) = 0 et si
-Dans le cas de l'équiprobabilité on a la probabilité d'un événement est le quotient, nombre de cas favorables sur nombre de cas possibles.

-La réunion est formée de toutes les éventualités appartenant à A ou à B.· L'intersection est formé de toutes les éventualités appartenant à A et à B.Si A et B disjoints ou incompatibles.· Événement contraire (ou complémentaire) est formé de toutes les éventualités de W qui ne sont pas dans A.


Si A et B disjoints ou incompatibles alors la probabilité de l'union est la somme des probabilités des deux événements.

IV. Variable aléatoire.
Une variable aléatoire est une fonction X définie sur W qui à tout événement élémentaire associe un réel xi . On définie sa loi de probabilité en associant à chaque valeur xi la probabilité de l'événement (X=xi), que l'on représente par un tableau.
xi x1 x2 … xn
pi=p(X=xi) p1 p2 … pn


L'espérance E(X), la variance V(X), l'écart type s(X) d'une variable aléatoire sont respectivement l'espérance, la variance, l'écart type de sa loi de probabilité. L'espérance, la variance, l'écart type
 

Nouveau programme de statistiques et probabilités en première S

Nouveau programme 2001

 

Extraits du document d’accompagnement et les

activités proposées

 Probabilités et statistiques

La partie du programme consacrée aux probabilités et à la statistique est centrée:

- sur la mise en place d’éléments de base indispensables pour comprendre ou pratiquer la statistique partout où elle est présente,

- sur l’acquisition de concepts de probabilité permettant de comprendre et d’expliquer certains faits simples observés expérimentalement ou par simulation.

Le programme de la classe de première introduit quelques outils descriptifs nouveaux:

·         les diagrammes en boîtes qui permettent d’appréhender aisément certaines caractéristiques des répartitions des caractères étudiés et qui

complètent la panoplie des outils graphiques les plus classiquement utilisés;

·         deux mesures de dispersion: l’écart-type et l’intervalle interquartile.

Ces éléments de statistique pourront notamment être travaillés pour des séries construites à partir de séries simulées; on rencontre ainsi des répartitions variées et on prépare la notion d’estimateur.

 Statistique

 Variance et écart type.

Diagramme en boîtes et intervalle interquartile . Influence sur l’écart type et l’intervalle interquartile d’une transformation affine des données.

On cherchera des résumés pertinents et on commentera les diagrammes en boîtes de quantités numériques associées à des séries simulées ou non .

On observera l’influence des valeurs extrêmes d’une série sur l’écart type ainsi que la fluctuation de l’écart type entre séries de même taille.

L’usage d’un tableur ou d’une calculatrice permettent d’observer dynamiquement et en temps réel , les effets des modifications des données.

L’objectif est de résumer une série par un couple (mesure de tendance centrale ; mesure de dispersion) . Deux choix usuels sont couramment proposés : le couple (médiane ; intervalle interquartile) , robuste par rapport aux valeurs extrêmes de la série  et le (couple moyenne ; écart type). On démontrera que la moyenne est le réel qui minimise å (xi-x)2 , alors qu’elle ne minimise pas å ½xi-x½

On notera s l’écart type d’une série plutôt que s , réservé à l’écart type d’une loi de probabilité.

 Probabilités

 

Définition d’une loi de probabilité sur un ensemble fini . Espérance , variance , écart type d’une loi de probabilité . Probabilité d’un événement , de la réunion et de l’intersection d’événements. Cas de l’équiprobabilité .

Variable aléatoire , loi d’une variable aléatoire, espérance , variance , écart type .

Modélisation d’expériences aléatoires de référence

(lancers d’un ou plusieurs dés ou pièces discernables ou non , tirage au hasard dans une urne , choix de chiffres au hasard , etc ..)

 Le lien entre loi de probabilité et distributions de fréquences sera éclairé par un énoncé vulgarisé de la loi des grands nombres . On expliquera ainsi la convergence des moyennes vers l’espérance et des variances empiriques vers les variances théoriques ; on illustrera ceci par des simulations dans des cas simples . On pourra aussi illustrer cette loi avec les diagrammes en boîtes obtenus en simulant par exemple 100 sondages de taille n pour n=10 ; 100 ; 1000.

On simulera des lois de probabilités simples comme images d’une loi équirépartie par une variable aléatoire ( sondage , somme des faces de deux dés, etc…)

 On pourra par exemple choisir comme énoncé vulgarisé de la loi des grands nombres la proposition suivante :

Pour une expérience donnée , dans le modèle défini par une loi de probabilité P , les distributions des fréquences calculées sur des séries de taille n se rapprochent  de P quand n devient très grand .

On indiquera que simuler une expérience consiste à simuler un modèle de cette expérience .La modélisation avec des lois ne découlant pas d’une loi équirépartie est hors programme .

On évitera le calcul systématique et sans but précis de l’espérance et de la variance de lois de probabilité.

Statistique et probabilité (Page 67 )

En classe de seconde, les élèves ont été sensibilisés à la fluctuation d’échantillonnage dans des cas simples correspondant à des expériences aléatoires dont le résultat ne peut prendre qu’un nombre fini de valeurs ; ils ont fait et simulé des expériences liées à des choix de chiffres au hasard : ces expériences et ces simulations ont en principe été consignées dans un cahier de statistique (dans de tels cahiers, les élèves ont écrit  pourquoi telle expérience est faite, ce que l’on observe, des explications éventuelles de ce qui est observé, et fait le lien entre diverses expériences et simulations).

Le programme de Probabilités-Statistique de la série S introduit les notions de loi de probabilité et de variable aléatoire, notions indispensables pour comprendre l’esprit de la statistique et aborder la problématique propre à cette discipline ; quelques éléments de statistique descriptive sont introduits, mais celle-ci a une part modeste dans cette série.

La terminologie en usage pour la statistique et les probabilités sera réduite au minimum;

L’important est de savoir résoudre des problèmes, de relier les résultats de calculs faits sur des observations aux questions posées.

On trouvera en fin de cette annexe un lexique des principaux termes liés à la statistique et que l’élève doit connaître.

Lexique  pages 73 et 74

 

Définition de la médiane dans le lexique

 

 

Statistique descriptive ( pages 67 et 68,)

Quelques éléments de statistique descriptive sont présentés pour les séries numériques :écart type et diagramme en boîte  (cf. annexe commune aux séries ES, L et S, p. 83).

Il est important ici de démontrer que la moyenne minimise la fonction x S (xi –x )2 qui mesure la dispersion autour d’un point, et que ce minimum est appelé variance.

Les diagrammes en boîte permettent une comparaison graphique de plusieurs séries de données (voir fiche «Sondages» du document d’accompagnement de seconde) ; on remarquera à l’aide d’exemples que le résumé d’une série par le couple (médiane, écart interquartile) n’est pas sensible aux valeurs extrêmes et ne peut faire l’objet de calculs par paquets. Résumer une série de données par moyenne, écart type a des propriétés théoriques qui rendent son usage fréquent, notamment en biologie et physique pour ce qui touche aux mesures expérimentales

On notera que la moyenne d’une série de données étant l’isobarycentre des termes et le barycentre des valeurs prises pondérées par les fréquences, elle bénéficie de la propriété d’associativité des barycentres et permet donc les calculs par sous-groupes.

 Un recueil effectif de données par les élèves n’est à envisager que s’il ne prend pas beaucoup de temps et traite d’une question que les élèves ont fortement contribué à formuler.

 L’objectif  reste toujours de savoir quelle question ou étude a motivé de traiter des données, de comprendre les calculs et de savoir interpréter les résultats.

 

Annexe  boîtes et quantiles pages 85 à 88

 

Exemples de diagrammes en boîtes.

 

 

Probabilité , modélisation , simulation ( pages 68 à 72 )

Loi de probabilité ( pages 68 et 69 )

 les élèves devront bien distinguer ce qui est empirique (fréquence )  de ce qui est théorique

(probabilité ).

Si tous les éléments d’un ensemble ont même probabilité , la loi de probabilité est dite équirépartie .

On évitera tout développement théorique sur le langage des événements et le calcul ensembliste qui en découle .

 

Exercices page 70

 

Variable aléatoire  ( pages 69 et 70)

 définie comme une application qui permet de transformer une loi de probabilité en une autre loi de probabilité .

Elle ne conserve pas en général l’équiprobabilité .

Espérance , variance et écart type d’une loi de probabilité ou d’une variable aléatoire : c’est la même notion .

Linéarité  non évoquée dans le programme : son utilisation possible s’appuiera sur les statistiques .

Exemple 2 page 48 : somme de deux dés

 

Modélisation ( pages 70 et 71 ):

Modéliser une expérience aléatoire , c’est associer à cette expérience un ensemble et une loi de probabilité sur cet ensemble .

On se limitera aux expériences de référence.

Pour valider un modèle probabiliste , le premier outil dont on dispose est la loi forte des grands nombres

 

Simulation de chiffres au hasard ( pages 72 et 73 )

Clarification sur modélisation et simulation : Simuler une expérience = simuler un modèle de cette expérience.

 

Vos réponses :

 
 

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